Les locataires devront désormais s’acquitter de nouveaux frais en sus de leur loyer

Dans un contexte où la pression sur le marché locatif français ne cesse de monter, les locataires voient leur budget s’alourdir bien au-delà des seuls loyers. La combinaison inédite d’une pénurie de logement et d’une législation modifiée installe de nouveaux frais qui viennent s’ajouter directement à la facture mensuelle. Voilà de quoi remettre à plat les budgets des ménages concernés, surtout dans les zones urbaines tendues et les grandes agglomérations.

Comprendre l’impact de la pénurie de logements sur votre budget locatif

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Sur le deuxième trimestre 2025, la demande de logements à louer a augmenté de 9,5% selon l’agence immobilier Bien’ici, pendant que l’offre chutait de 6%. Un déséquilibre qui accroît considérablement la tension sur le marché, surtout pour les petites surfaces comme les studios et deux-pièces, plébiscités par les étudiants et jeunes actifs. Cette situation ne vient pas de nulle part.

Deux leviers principaux expliquent cette raréfaction des biens disponibles :

• 📌 L’interdiction de louer les logements classés G au DPE depuis janvier 2025. Ce changement réglementaire a enlevé plusieurs centaines de milliers de logements, souvent anciens et énergivores, du pool des locations légales.
• 📌 La hausse des exigences environnementales et le surcoût de la construction. Les nouvelles normes environnementales rallongent la liste des conditions à remplir pour construire, ralentissant la sortie de projets neufs.

Résultat : pour les locataires, les logements se font rares, donc chers. En moyenne, l’Agence nationale pour l’information sur le logement (ANIL) pointe une hausse des loyers de 3 à 4% sur un an, soit bien plus que l’inflation. Un contexte qui alourdit la facture mensuelle, même avant de considérer les nouveaux frais additionnels.

La solution miracle ? Pas encore en vue. En attendant, mieux vaut s’adresser aux plateformes de référence comme Orpi, Foncia, Century 21 ou encore Laforêt pour mieux cerner les prix du marché et saisir les opportunités.

Lien pratique :

• Comparer les prix en Europe pour optimiser votre budget

Les frais d’agence immobilière : une hausse encadrée en 2026 qui impacte directement les locataires

Les agences immobilières jouent un rôle crucial dans la mise en relation locataire-propriétaire, surtout dans les zones tendues où le marché est hyper concurrentiel. C’est un fait : environ 35% des locations du secteur privé sont gérées par des agences professionnelles, selon la Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM). Dans ce système, les locataires paient des frais d’agence, qui sont eux aussi soumis à une réglementation stricte.

Depuis la loi Alur de 2014, ces honoraires sont plafonnés pour éviter les abus. En zones très tendues comme Paris, les frais ne peuvent dépasser 12 euros par mètre carré. En zone tendue, le plafond est à 10 euros, ailleurs à 8 euros. Mais la vraie bombe, c’est la récente décision du ministère du logement :

• 📢 Depuis le 1er janvier 2026, les plafonds des frais d’agence vont automatiquement s’indexer à l’Indice de Référence des Loyers (IRL).
• 📢 Lors de la publication au 17 juillet 2025, l’IRL pour l’année s’élève à 1,4%.
• 📢 Concrètement, les honoraires vont augmenter de 1,4%, ce qui peut sembler peu, mais sur des surfaces importantes, ça se sent.

Petit calcul d’expert : pour un 40 m² à Paris, zone très tendue, les frais d’agence grimpent de 480 euros à environ 487 euros, soit +7 euros. Ce n’est pas la catastrophe, mais cela marque la fin relative du gel de ces frais qui durait depuis une décennie. Les professionnels de l’immobilier comme ceux de Century 21 ou Foncia poussaient depuis longtemps pour ce changement, arguant que les coûts d’exploitation n’avaient pas évolué depuis 10 ans.

Être vigilant est devenu incontournable : le loyer n’est plus la seule source de dépenses. La montée progressive des frais d’agence, qu’on retrouve aussi chez des enseignes comme Orpi ou Guy Hoquet, alourdit la facture globale.

Points d’attention pour limiter l’impact des frais d’agence :

• 🔍 Privilégier les plateformes comme SeLoger, Logic-Immo ou Pap.fr qui parfois proposent des offres sans frais d’agence.
• 💡 Renseignez-vous sur les modalités détaillées avant signature, certains frais sont négociables.
• 🚫 Évitez les arnaques en vérifiant toujours la crédibilité des agences.

La législation durable exige une meilleure performance énergétique, qui restreint le parc de logements locatifs disponibles

La réglementation sur la performance énergétique devient un couteau à double tranchant. L’objectif est louable : réduire la consommation d’énergie et lutter contre la précarité énergétique. Mais la conséquence immédiate est une contrainte de taille sur le marché locatif.

Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) est désormais un filtre obligatoire. En 2025, la dernière phase prévoit l’interdiction de louer tous les logements classés G, soit des habitations considérées comme des « passoires thermiques ».

• ❌ Ces logements doivent être réhabilités ou sortent du marché locatif.
• ❌ Cela a pour effet de retirer plusieurs centaines de milliers de logements du marché.
• ❌ La pénurie s’intensifie, et la demande restant élevée pousse les loyers à la hausse.

Cette situation met les propriétaires face à un dilemme financier : rénover ou perdre leur locataire potentiel. Cela explique pourquoi beaucoup retardent les travaux, ce qui alimente encore plus la raréfaction.

Pour les locataires, il faut garder en tête :

• ⚠️ Ne pas sous-estimer la charge que représente la performance énergétique sur le long terme – un logement mieux noté aide à réduire les factures d’énergie.
• ⚠️ Bien vérifier le DPE avant de signer, un logement classé F ou G peut générer d’énormes dépenses cachées.

Les acteurs du secteur, y compris les franchises comme Laforêt ou le géant digital Le Bon Coin Immobilier notent une attention accrue sur ces critères lors des visites et négociations.

Liste de conseils pour éviter les pièges énergétiques :

• 🔨 Demandez un audit énergétique supplémentaire, hors DPE si possible.
• 🔋 Comparez les factures d’énergie des précédents locataires.
• 💬 Négociez une réduction de loyer en cas de logement mal classé mais habitable provisoirement.

Recycler les opportunités : comment tirer profit dans un marché tendu malgré les hausses ?

Loin d’être une fatalité, ces difficultés peuvent être une force lorsque les règles du jeu sont bien connues. La stratégie revient à être armé contre la pression financière en maîtrisant au maximum chaque euro dépensé. La multiplicité des acteurs et des plateformes offre des leviers qu’il faut savoir actionner.

• ⚡ Comparer les offres globales entre agences classiques et services digitaux comme LocService qui propose un système « sans agence », souvent moins coûteux.
• ⚡ Anticiper les nouveaux frais en budgétisant dès à présent la revalorisation d’1,4% des frais d’agence et la hausse des charges liées aux rénovations énergétiques.
• ⚡ Profiter des ressources en ligne, par exemple sur Excicom.fr, pour dénicher conseils et astuces qui optimisent la gestion locative.

Un autre levier sous-exploité est la négociation directe avec les propriétaires, souvent via des petites annonces sur Le Bon Coin Immobilier, où il est possible de passer outre les frais d’agence, ou de négocier des conditions plus souples.

Ce que les locataires doivent éviter pour ne pas exploser leur budget

Dans cette jungle des frais supplémentaires et des loyers qui grimpent, des erreurs restent à proscrire absolument pour ne pas se retrouver étranglé financièrement.

• ❌ Ne pas anticiper la hausse des frais d’agence : c’est une source d’angoisse à moyen terme, et il vaut mieux intégrer ce poste dans son budget dès aujourd’hui.
• ❌ Ignorer les obligations énergétiques du logement : signer sans vérifier le DPE peut conduire à payer des factures colossales.
• ❌ Passer uniquement par des agences sans comparer les offres : Orpi, Foncia et autres grands noms proposent souvent des services différents avec des tarifs variables.
• ❌ Ne pas négocier : dans un marché tendu, chaque euro économisé compte, que ce soit sur le loyer ou les frais annexes.
• ❌ Se précipiter sans vérifier les documents légaux : certains frais cachés peuvent trapper le locataire imprudent, sur des choses comme l’état des lieux ou les assurances facultatives.

L’information fiable est l’arme la plus efficace face à la flambée des charges. Mieux vaut s’armer d’un minimum de connaissances sur les règles en vigueur, comme sur la possible évolution des tarifs, qu’elle soit annoncée sur Excicom.fr ou ailleurs.